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Forêts en feu, fonte des glaces, sécheresse, inondations. La contemplation des catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique ne sera plus réservée uniquement aux victimes présentes sur place. Désormais, les milliardaires pourront les contempler depuis l’espace.
C’est une nouvelle étape pour la très lucrative industrie du tourisme spatial devenue le nouveau terrain de jeu des milliardaires dans la course à l’Espace.
L’homme le plus riche de la planète, l’Américain Jeff Bezos, 57 ans, vient d’annoncer que les vols habités dans l’espace permettront très prochainement aux milliardaires de contempler les catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique. La capsule New Shepard propulsée à une vitesse dépassant Mach 3 emmènera les voyageurs de l’Espace quelques minutes à 107 kilomètres de la Terre, soit au-delà de la ligne de Karman (100 kilomètres), la limite reconnue par la Fédération aéronautique internationale entre l’atmosphère terrestre et le reste de l’Univers.
Ces onéreuses expéditions menées par des milliardaires, et qui remportent l’adhésion de nombreux Terriens, permettront à nos amis milliardaires de contempler depuis l’espace toutes les catastrophes naturelles qui ravagent notre planète.
Les premiers de cordée pourront admirer notre Planète bleue se consumer ou se noyer, tout dépend l’angle d’observation à travers de larges baies vitrées comptant pour un tiers de la superficie de la cabine.
« C’est quand même beau la forêt Amazonienne qui brûle depuis l’espace, et en plus c’est sans danger», s’est exclamé un heureux milliardaire ayant participé au vol inaugural avant de grimper dans son 4×4 Hummer blindé.
