Il est une époque révolue où la NASA était dotée d’un budget illimité pour mener à bien les missions de conquêtes spatiales.
Certains se souviennent avec nostalgie de l’épopée des nombreuses missions Apollo partant à la découverte de la lune ou de la grande aventure spatiale des sondes Mercury explorant la planète Mars ou encore des deux sondes Voyager s’égarant dans les confins de notre système solaire afin de ramener des clichés fabuleux des lointaines planètes gazeuses.
L’argent coulait à flot et les ingénieurs avaient carte blanche pour mener à terme leurs missions. Toutes les folies étaient permises et personne n’aura oublié notamment celle qui consista à emporter, avec chacune des sondes Voyager 1 et 2, un disque en or massif contenant des informations sur la Terre et ses habitants.
Initiative accueillie avec une certaine hystérie dans les années 70 mais qui serait totalement incongrue, voire carrément « bling bling » à notre époque actuelle d’austérité et de restriction budgétaire.
Signe des temps qui changent et surtout d’une période de vaches maigres, le ministère de la NASA a donc décidé d’engager une mission spatiale chargée d’aller récupérer les deux disques en or des sondes Voyager 1 & 2 afin de les rapatrier sur terre.
« Ces deux disques pèsent au bas mot 85 kg chacun et ont une valeur marchande de plus de 6 millions de dollars au cours actuel des métaux précieux » nous déclare James O’Connor, le chargé de communication de la NASA.
« C’est une manne financière inespérée pour permettre de boucler notre budget et régler nos factures d’électricité »
La construction et l’envoi dans l’espace d’un module spatial destiné à la récupération des disques s’avérant trop coûteuse, un accord a été conclu avec les ingénieurs de l’ESA (European Space Agency) afin de dévier de sa trajectoire la sonde Rosetta actuellement en orbite autour de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko.
Les ingénieurs sont à pied d’oeuvre pour reprogrammer l’ordinateur de bord de la petite sonde afin de lui confier cette nouvelle mission ambitieuse.
D‘après les calculs émanant d’un lycéen français actuellement en stage de Terminale Professionnelle au Centre météorologique de Brest, le voyage de la sonde ne devrait pas excéder deux semaines pour parcourir les 15 milliards de kilomètres la séparant de son objectif.
L’équipe de ScienceInfo souhaite toute la réussite à cette magnifique mission qui contribue à faire rêver les grands enfants que nous sommes restés.
Crédit photo : Nasa – Esa
« totalement incongrue » ? Non pas ! Chaque mission NASA emporte dorénavant une puce avec les messages de pas loin d’un million de gens. Or une puce électronique, c’est du silicium gravé et… tadaa ! de l’or pour les fils ! Les bonnes traditions ne se perdent pas !
un sacré ramassis de conneries quand même cet article….