La communauté scientifique est unanime : c’est la première fois qu’un objet non organique, en l’occurrence une clef USB, se développe si rapidement dans les parois nasales d’un être humain.
C’est une drôle de mésaventure que nous relate aujourd’hui la très sérieuse Revue Médicale Suisse RMS.
Se pensant enrhumé et en proie à de fortes céphalées, un informaticien travaillant au laboratoire des sciences appliquées du Valais (Suisse), a précipitamment regagné son domicile afin d’y trouver le repos réparateur lui permettant de lutter contre le mal dont il se pensait atteint.
Après avoir ingurgité des antalgiques et des barbituriques pour vaincre la douleur et trouver un sommeil bien mérité, le malheureux informaticien n’imaginait pas que son corps allait profiter de la nuit pour se laisser aller à bien des fantaisies.
A son réveil, quelle ne fut pas sa stupéfaction de découvrir que, si les douleurs avaient disparu, son nez était le siège d’une étrange excroissance ayant poussée pendant son sommeil.
Le verdict du médecin chef des urgences de l’hôpital de Lausanne fut sans appel : c’est bien une clef USB qui a germé pendant la nuit dans le nez de son infortuné patient.
On savait que le corps humain était capable de synthétiser des polymères inorganiques à base de chaînes carbonées à ramification isotropiques mais c’est la première fois qu’un organisme est en mesure de synthétiser un objet technologique si abouti.
« Il est probable que l’ADN de l’informaticien ait été légèrement re-séquencé par son exposition prolongée à la lumière bleue de son écran » déclare circonspect le médecin chef.
Et de rajouter « Même si la similitude linguisto-homophonique entre Clef USB et Nez Enrhumé ne peut expliquer à elle seule l’origine de l’excroissance, c’est une piste qui reste sérieusement à envisager. Aussi, je conseille au patient d’éviter à l’avenir de manipuler des processeurs 64 bits, voire 32 bits ou moins, nul ne peut prévoir ce que son corps peut encore lui réserver comme surprise ».
Crédit photo : Science Info