C’est sans doute la plus grande performance scientifique jamais réalisée dans la compétition acharnée que se mènent actuellement les laboratoires de biotechnologie et de virologie.
Alors que toutes les espèce de moustiques connues actuellement sont totalement incapables d’inoculer aux humains le virus du SIDA, une jeune et dynamique équipe de scientifique américain vient de réussir l’exploit de modifier le patrimoine génétique d’une espèce commune de moustique – le diptère nématocère – pour permettre la transmission d’une multitude de virus dont le célèbre HIV responsable du SIDA, et ceci par une simple piqûre inoffensive et indolore.
Une grande avancée pour la science mais qui présente aussi un risque incommensurable, celui de la colonisation de notre planète par cette espèce mutante de moustique si cette dernière venait à s’échapper du laboratoire où elle a été conçue.
Aussi, les scientifiques de la société en charge de l’expérimentation ont tenu à nous rassurer en nous faisant visiter leur laboratoire. Vitres blindées, cages dépressurisées, portes de sécurité, rouleaux de scotchs, tapettes à mouche, spray répulsifs, recueil de prières et bombes d’insecticides à tous les coins des couloirs sont autant de gages de mesures de sécurité que chaque citoyen est en droit d’attendre.
Malgré quelques piqûres d’insectes facétieux cachés sous les recoins humides mal éclairés du laboratoire, notre équipe de journaliste est ressortie rassurée et peut se féliciter d’avoir contribué à faire connaitre à tous l’exploit de cette jeune et dynamique société de biotechnologie.
Crédit photo : James Gathany, USCDCP
C’est à la portée de n’importe quel moustique, chien ou pédophile. Il suffit d’avoir piquer, mordu ou en*** n’importe quel individu porteur du virus. Il n’y a rien de scientifique là-dedans.
Gérard Manchot
Branleur de mammouth au ministère de l’Instruction Publique