La rapide et forte progression sur le territoire français du terme « chocolatine » à la place de « pain au chocolat » ne peut que renforcer le sentiment de grand remplacement chocolaté qui risque d’anéantir à tout jamais un pan entier de notre patrimoine culinaire national.
Amené dans la région de Toulouse au milieu du XIXe siècle par un conquistador Autrichien, le « Schokoladeen croissant » qui se transforma en chocolatine par déformation de l’accent autrichien, n’a de cesse de gagner du terrain sur nos belles contrées au détriment du terme « pain au chocolat ».
Aujourd’hui, le terme « chocolatine » a quasiment contaminé tout le territoire français. Force est de constater que la théorie du grand remplacement chocolaté, n’en déplaise à la quasi-totalité des spécialistes de la question, s’impose désormais comme une évidence.
La remigration chocolatée, concept qui implique la notion « d’épuration culinaire », est défendue de plus en plus chez les défenseurs du pain au chocolat. Et même si cette idéologie est actuellement condamnée par la justice car synonyme d’une violente stigmatisation des chocolatines, celle-ci s’impose de plus en plus dans les régions non encore touchées par la vague de chocolatine. Tout cela ne présage rien de bon pour les années à venir.
La Chocolatine vaincra peut importe le temps qu’il faudra