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Bernard Tapie était un visionnaire, un homme d’affaire talentueux devenu extrêmement populaire auprès des masses ouvrières. Véritable génie de la finance, il n’a cessé de racheter des entreprises pour les assainir d’une couteuse main d’œuvre inutile. Débarrassée des nuisibles, les entreprises pouvaient ensuite être revendues au meilleur prix à des investisseurs étrangers.
Parmi ses meilleurs coups, on peut citer :
- La fabrique de balances de précision Terraillon, rachetée 1 franc en 1981 et revendue 125 millions en 1986.
- Manufrance à Saint-Étienne.
- La fabrique de cadres en carbone Look, rachetée 1 franc en 1983 et revendue 260 millions en 1988
- « La Vie claire », rachetée 1 franc en 1980.
- L’usine d’instruments de mesure Testut, rachetée 1 franc en 1983 et mise en liquidation en 2003.
- L’Usine de piles électriques Wonder, rachetée 1 franc en 1984 et revendue 470 millions en 1988 à l’Américain Ralston (qui fermera astucieusement toutes les usines en 1994).
- L’usine de Donnay à Couvin en Belgique, rachetée 1 franc en 1988 et revendue 100 millions de francs en 1991 à la région wallonne. Aujourd’hui c’est une friche industrielle.
- Adidas, une société qui pèse dix milliards d’euros en Bourse et que Tapie a possédé trois ans, le temps de commencer sa délocalisation en Asie.
En hommage à ces « combines à Nanard » qui ont montré la voie à tous les fonds d’investissements étrangers qui ne cessent de faire leur petites affaires en France, un fonds d’investissement américain à décidé de licencier 15 000 ouvriers à travers le monde.
Un beau geste salué par la bourse, le fonds PrédatorXXL vient d’ailleurs de gagner 6% à la bourse de New-York
