Pour éviter que les bouteilles plastiques de Coca-Cola jetées dans la nature se décomposent en une multitude de fragments pouvant se retrouver dans la chaîne alimentaire, la firme américaine va commercialiser une bouteille plastique d’une durée de vie de plusieurs siècles.
Les déchets plastiques qui jonchent nos paysages et envahissent nos océans ne présentent aucun risque environnemental lorsqu’ils conservent leur intégrité physique constitutive. Les longues chaînes carbonées qui composent les polymères gardent leur cohérence physique et ne peuvent donc pas se retrouver dans le circuit complexe de la chaîne alimentaire.
Le problème surgit lorsque les composés plastiques se décomposent sous l’action des éléments naturels. Ils sont en effet fractionnés en une multitude d’éléments microscopiques par les actions mécaniques de l’eau, du vent ou par le rayonnement ultraviolet.
C’est à ce moment là qu’ils peuvent alors être ingérés par des animaux et se retrouver ainsi ensuite dans nos assiettes.
Consciente de ces problèmes environnementaux, la firme américaine Coca-Cola a décidé de commercialiser une bouteille plastique quasiment indestructible.
Composés de macromolécules organiques constituées de monomères synthétiques carbonés à haut pouvoir de covalence catalytique, ces nouveaux polymères plastiques possèdent un degré de polymérisation extrêmement élevé qui permet d’obtenir des plastiques quasiment indestructibles et totalement insensibles aux effets du rayonnement ultraviolet.
Jetées dans la nature, les rivières ou les océans, ces bouteilles auront ainsi une durée de vie de plusieurs siècles. Aucun risque alors de le retrouver fragmentées dans l’estomac des poissons et donc dans nos assiettes.
A ceux qui rétorqueront qu’elles pourront se retrouver dans l’estomac des baleines, la firme américaine répond, à juste titre, que les cétacés ne sont pas consommés par les humains.
Crédit photo : Vberger wikimedia commons
En effet, on ne peut plus compter sur la biodégradabilité des plastiques de synthèse et même des plastiques biodégradables, car même à force d’être réduit en particules fines, celles-ci finiront avaler par les poissons qui eux finiront dans les cimetières pour poissons que sont les fausses Marine.
J’espère que ces nouveaux plastiques pourront facilement remplacer le verre, voir la céramique de nos WC, et ne fondront pas dans les poêles à frire comme quand je fais du poissons panés pour mes enfants.
Pas une bonne invention… ça ne vaut même pas un PET dans l’eau
Et en plus ça n’empêche pas de ramasser les bouchons plastique pour soutenir une bonne cause