La loi rectificative de la Sécurité sociale propose de détaxer le paquet de cigarettes et de le proposer à deux euros seulement pour les fumeurs qui renoncent à exercer définitivement leur droit fondamental à bénéficier de l’assurance-maladie.
Tout comme le carburant à la pompe, le paquet de cigarettes est le produit de consommation courante qui subit la plus forte taxation de la part de l’Etat.
Acheté 1€50 par les buralistes auprès des fabricants de tabac, un paquet de cigarettes est revendu 8 € en moyenne. Déduction faite de la marge du vendeur, c’est donc près de 6€ de taxes qui tombent dans les caisses de l’Etat.
Contrairement aux taxes sur les produits pétroliers (TIPP) qui émargent au budget de l’Etat, les taxes sur les cigarettes sont directement injectées dans le budget de la Sécurité sociale.
En effet, les maladies et cancers induits par le tabac grèvent de façon conséquente les comptes de notre assurance santé et la taxation des paquets de cigarettes tente, sans jamais y parvenir, d’équilibrer les comptes.
« Un fumeur, au cours de sa courte vie, va reverser en moyenne plus de 100 000 euros de taxes sur le tabac à la Sécurité sociale. Mais les traitements médicaux pour tenter de venir à bout de l’ensemble des maladies respiratoires et cancers liés au tabac coûtent environ trois fois plus cher à notre système de santé, soit près de 300 000 euros », nous précise le délégué interministériel à la tabacologie, Maurice Cendrart, en rajoutant « Et ce chiffre n’intègre même pas le coût des campagnes de prévention pour la lutte contre le tabagisme »
Et justement, malgré toutes ces campagnes de sensibilisation, le nombre de fumeurs ne baisse pas. Pire, il tend à augmenter avec toutes les répercussions que l’on connaît sur les frais de santé.
La seule solution pour équilibrer les comptes de notre assurance santé serait alors de multiplier le prix du paquet par trois pour le passer ainsi à 21 €
« Solution totalement inconcevable, les Français ne seraient pas prêts de l’accepter, et de toute façon cela ferait exploser le marché noir déjà bien implanté », précise M.Cendrat
Il s’avère que la solution la plus innovante et la plus audacieuse reste celle proposée par la loi rectificative de la Sécurité sociale.
Proposer un paquet de cigarettes détaxé à deux euros seulement pour les fumeurs qui renoncent définitivement à exercer leur droit fondamental à être soigné par la Sécurité sociale.
« Nous avons tout essayé, sans succès, pour détourner les fumeurs du tabac. Il est temps maintenant considérer le fumeur comme une personne responsable. Si le fumeur s’engage devant agent assermenté de l’Etat à renoncer à son droit fondamental d’être soigné par l’assurance santé, il pourra alors bénéficier d’une absence totale de taxation sur le prix de son paquet de cigarettes. Il recevra d’ailleurs une carte vitale personnalisée précisant son état de patient bénéficiant de droits restreints », nous précise le délégué interministériel à la tabacologie.
« C’est une décision irrévocable. Il serait trop facile de profiter d’un paquet de cigarettes détaxé pendant les plus belles années de sa vie et, la maladie arrivant, demander à être réintégré au système de santé. Maintenant, le fumeur pourra évidemment encore bénéficier de soins dont l’origine serait étrangère aux effets du tabac comme une jambe ou un bras cassé par exemple ».
Même si la mesure peut surprendre, elle reste toutefois plus avantageuse que la politique de taxation menée dans les autres pays. Un grand nombre d’Etats n’a pas de Sécurité sociale et taxe quand même les paquets de cigarettes. Citons par exemple les Etats-Unis où, malgré la présence de taxes importantes sur les paquets, ce pays ne possède pas de système santé. Bien des personnes sont obligées de vendre leur maison pour soigner leurs cancers.
« Si les jeunes fumeurs sont malins, ils peuvent même épargner sur un compte épargne l’équivalent des taxes qu’ils ne paient plus à l’Etat. Dans le meilleur des cas, ils ne mourront pas du tabac et pourront bénéficier d’un joli capital retraite. Les plus malchanceux, victimes d’un cancer, pourront utiliser ce capital pour s’offrir une chimiothérapie discount proposée en Angleterre ou faire preuve d’un élan de générosité en choisissant la solution économique de l’euthanasie et léguant ainsi leur capital à leurs proches. L’imagination des fumeurs reste évidemment sans limite »
Crédit photo : CPAM / Science Info
Loin de moi, l idee de stigmatiser les buralistes. Cet article ne fait qu expliquer la repartition et la facon de calculer le prix d un paquet de cigarette, ce que peu de francais connaissent.
Peut-être qu’en interdisant sur le territoire toutes les cigarettes contenant des additifs au tabac , qui sont responsables de 90 % des problèmes de santé des fumeurs, on pourrait équilibrer les budgets !
Le tabac seul n’est pas beaucoup plus nocif que beaucoup de plantes de consommation courante.
C’est comme pour beaucoup de produits qui nous empoisonnent pour engraisser les lobbies.
il y a plus de 70 substances qui n’ont rien à faire dans les cigarettes, l’état nous empoisonnent et fait passer les fumeurs pour le déficit de la sécu. Ben voyons !!!
Enlevez toutes ces substances laissez tabac, nicotine, papier, agent de saveur. et on sera moins malade !!
Il manque des mots, les cigarettes aux usa sont moins taxées et pour être plus credible, il aurait fallu mettre que les fumeurs ne payaiient plus la securité sociale ou n’avaient plus droit qu’à l’homeopathie 😉
Merci encore lol!