Le constructeur pouvait se targuer d’annoncer une autonomie exceptionnelle pour son véhicule électrique : celui-ci était en réalité équipé d’un groupe électrogène caché dans la batterie du véhicule.
Un magazine automobile allemand vient de publier un article révélant un scandale automobile affectant les véhicules électriques Zoé.
Lors d’un test réalisé par un organisme indépendant chargé de mesurer et quantifier les performances de véhicules automobiles, un technicien s’est étonné de la présence d’une fumée grisâtre s’échappant de l’arrière d’une voiture électrique du constructeur français. Après étude, il s’avère que la batterie lithium-ion équipant la petite voiture électrique Renault dissimulait en réalité un groupe électrogène.
Ce groupe permettait d’obtenir une autonomie exceptionnelle pour cette catégorie de véhicule, ce qui d’ailleurs a permis à la petite voiture Zoé d’obtenir le titre tant convoité de véhicule électrique de l’année.
Certains conducteurs s’étaient d’ailleurs étonnés du manque de place dans l’habitacle : du fait de l’encombrement du groupe électrogène, le petit véhicule ne pouvait contenir qu’un seul passager et un seul bagage à main de taille identique à ceux des vols Ryanair, c’est à dire de la dimension d’une boite d’allumettes.
Interrogée, la direction du groupe a réfuté en bloc les accusations et a rejeté la responsabilité sur l’ancien dirigeant Carlos Goshn.